
Pour ce pays que l’on délaisse
Que l’on s’empresse d’oublier
Maigre patrimoine qu’on laisse
A nos enfants, nos héritiers
Pour les sentences sans appel
Tombées de rideaux sans rappels
Derniers échos, ultime chant
D’un pays au bord du néant
Pour les lendemains redoutés
Et les hiers que l’on regrette
Pour ceux qui ont dû embarquer
Et pour ceux que l’exil rejette
Pour mon pays, pour ses héros
Pour son histoire, pour ses conflits
Pour sa fierté, pour son drapeau
Pour sa mémoire qu’on oublie
Pour nous tous enfin, ses enfants
Pour garder la flamme allumée
Pour que d’un amour flamboyant
Pour lui nous soyons consumés
Seigneur je te prie
Let the board sound
Rabih